© Justine CM et Canva |
À la suite d'un sondage Twitter que j'avais organisé, l'autrice Justine CM a accepté de se prêter au jeu des questions. Je suis ravie de vous brosser son portrait, d'autant plus que j'ai eu l'occasion de découvrir sa plume poétique et sensible, grâce aux réseaux sociaux.
Une brève présentation de toi
« Moi, c'est Justine CM (initiales de mon nom de famille et de celui de ma mère) ; une rêveuse incorrigible de 31 ans, née à Lure, en Haute-Saône ; et qui habite à Belfort, dans le Territoire de Belfort (forcément !). En plus d'être autrice, je suis aide à domicile à temps partiel, alors que je ne m'y destinais pas du tout, à la base. Je voulais devenir instit… »
Comment es-tu devenue autrice ?
« Je suis d'abord devenue poétesse en fréquentant La Passion Des Poèmes, majoritairement. Ensuite, après m'être rendue sur quelques forums d'écriture, j'ai découvert l'Allée des Conteurs, porté sur la littérature de l'imaginaire, et j'y suis restée ! Sinon, j'ai franchi un pas de plus dans le monde littéraire, en étant publiée aux Éditions Livresque le 1er juillet 2020, avec mon roman Un pétale par sourire. Je n'ai pas coché la case "correcteur", car je suis autodidacte et n'ai aucune certification, mais je fais aussi de la correction, en plus de la bêta-lecture. »
Depuis combien de temps écris-tu ?
« En tant que poétesse, 20 ans. En tant qu'autrice, 15 ans. »

Quels genres littéraires affectionnes-tu ?
- La romance, parce que je ne peux renier mon côté fleur bleue ;
- la SFFF et l'horreur, parce que je baigne dedans depuis toute petite, et que c'est là le meilleur moyen de voyager ;
- la poésie et les contes, parce que cela touche à la sensibilité et à la profondeur de l'âme.
Parle-nous de ton livre Un pétale par sourire
« Il s'agit d'une romance fantastique sur fond de légendes japonaises et franc-comtoises, d'onirisme, de thèmes durs et contemporains (dépression, précarité, emprise d'un pervers narcissique, famille...). Voici le pitch (qui est plus court que le résumé et qui va à l'essentiel) :
Accablée par la dépression et la précarité, Héloïse retourne vivre dans sa famille. Ils emménagent dans une maison avec un verger où s’épanouit un sakura millénaire. Animée par la volonté de s’en sortir, elle lutte cependant contre la colère de sa sœur cadette et le comportement odieux du nouveau compagnon de sa mère. Si en plus un yōkaï victime d’une malédiction hante ses rêves et lui réclame son aide pour le libérer… Héloïse peut-elle vraiment les sauver tous les deux ? »
Quelles ont été tes sources d'inspiration pour ton ouvrage ?
« Mes rêves, mon vécu (dépression, précarité, emprise du pervers narcissique), mes lectures, les films, les jeux portés sur la culture japonaise. »
Parle-nous de ta maison d'édition
« Il s'agit de Livresque Éditions, comme je l'ai dit plus haut. Avant cela, l'une de mes nouvelles avait été publiée dans une anthologie, Sortilèges et Maléfices. Elle n'est plus disponible, car la maison d'édition, Lune Écarlate, a fermé. »
Selon toi, quels sont les plus et les moins de l'édition traditionnelle ?
« Le plus, pour moi, je dirais l'accompagnement éditorial. Je suis bien tombée ; j'ai pu développer mon histoire et l'amener au meilleur de son potentiel. Le moins, la rémunération, évidemment… (il serait temps que ça change).
Quels livres t'ont marquée ?
« Il y en a trop pour que je puisse tous les citer… Tout de même, je dirais :
- L'Histoire sans fin, de Michael Ende ;
- Le Seigneur des anneaux, de J. R. R. Tolkien ;
- La Passe-miroir, de Christelle Dabos ;
- L'Assassin royal, de Robin Hobb ;
- Sous les sabots des dieux, de Céline Chevet ;
- La duologie Au-delà du Voile, de Rose P. Katell.
Ces œuvres m'ont transportée et m'ont aussi permis de me construire en tant que personne.
Je citerais également un livre qui m'a marquée et influencée malgré moi, jusque dans mon écriture (je ne peux plus le voir en peinture à cause d'une prof de français, qui nous a fait travailler dessus pendant six mois en troisième ; je n'en pouvais plus) : Le Grand Meaulnes, d'Alain-Fournier. »
Quels sont tes auteurs préférés ?
« Mais c'est trop dur de répondre à cette question ; il y en a trop ! Allez, Christelle Dabos, Céline Chevet, Tolkien, Rose P. Katell. Leur écriture, tout comme leur façon de raconter des histoires, est juste incroyable ; je n'ai pas d'autres mots. Ce sont aussi des conteurs ou des conteuses dans l'âme. »
Quelques mots pour la fin ?
« Je te remercie chaudement de m'avoir accordé cette interview, en espérant ne pas avoir été trop bavarde ou confuse :) Je m'éparpille beaucoup, je le sais… Quoi qu'il en soit, je suis touchée que tu te sois tournée vers moi.
Je remercie aussi toutes les personnes qui me suivent dans mes délires scribouillards ou peinturlesques (oui, je fais aussi de la peinture, et du chant. Mais ça, ce n'était pas le sujet de l'interview ^^ Bref, en tant qu'âmetiste… Eh oui, j'invente des mots :) »
Où retrouver Justine CM ?
Le livre Un pétale par sourire, de Justine CM
Le livre de Justine est disponible partout :
- e-book : 5.99 € ;
- broché : 19.99 €.
2 Commentaires
Interview très intéressante qui amène à connaître davantage une jeune autrice sympa et agréable. :)
RépondreSupprimerMerci pour le compliment :) Et je suis d'accord avec toi pour la jeune autrice sympa et agréable :)
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